OCTOBRE ROSE 2024
A toi mon fils,
Toi qui as partagé toutes ces montagnes russes durant les neuf mois de traitements, tu peux être fier de toi et du petit homme que tu es.
Du haut de tes sept ans, à l’époque, je n’ai jamais voulu te cacher les choses, parce que tu avais la capacité de comprendre, et que je savais à quel point tu allais me donner la force et le courage pour battre cette maladie et vivre avec énergie cette mauvaise étape de ma vie.
Le plus dur pour toi, c’était la peur de me perdre ou bien que l’on m’enlève un sein. Je me souviendrais de ton visage toute ma vie, quand je t’ai expliqué ce qui allait se passer, du moins grave au plus grave...
Mais tu as été un grand garçon, pour avoir pris soin de moi comme un grand homme.
Tu m’as donné la force d’aller de l’avant et de continuer à poursuivre mes passions autrement...
Aujourd’hui, je ne peux toujours pas me costumer en Arlésienne, mais cette passion je la vis, pour le moment, à travers tes cousines et toi.
Mon fils, mon Antonin, merci d’avoir été, l’être lumineux qui m’a encouragé à garder la tête haute.
Je t’aime.